FAQ
Le couplage sectoriel recouvre deux notions complémentaires : le couplage des secteurs d’utilisation finale d’un part, et l’intégration de vecteurs énergétiques de l’autre.
Le couplage des secteurs d’utilisation finale implique essentiellement l’électrification de la demande énergétique en vue de sa décarbonation : il s’agit de transférer des usages basés sur l’utilisation d’énergies fossiles vers des usages basés sur l’électricité, car plus performants énergétiquement et/ou alimentés par des énergies renouvelables telles que l’éolien ou le photovoltaïque. On peut citer en exemple le passage aux véhicules électriques pour la mobilité, ou la transition vers les pompes à chaleur pour le chauffage domestique.
L’intégration des vecteurs énergétiques correspond à l’utilisation intégrée de différents infrastructures et vecteurs énergétiques, en particulier l’électricité, la chaleur et le gaz. L’objectif est d’améliorer la fiabilité et la flexibilité des systèmes énergétiques, tout en réduisant le coût global de la transition énergétique. En pratique, il s’agit par exemple de convertir l’électricité excédentaire produite par des parcs éoliens ou photovoltaïques en hydrogène, ou d’utiliser la chaleur résiduelle de processus industriels pour le chauffage urbain.
Source: https://www.europarl.europa.eu/thinktank/fr/document/IPOL_STU(2018)626091
Cette formule abrégée fait référence à la chaîne de captage, transport et stockage du CO2. Il s’agit de 1) capter le CO2 provenant d’une source d’émissions importante (fumées industrielles, ou gaz naturel brut riche en CO2 en sortie de gisement), 2) le concentrer et le comprimer, et 3) le transporter vers un site géologique adéquat pour son stockage.
Le CO2 est acheminé par canalisation, bateau, train ou camion, parfois sur plusieurs centaines de kilomètres, vers un lieu de stockage. Le CO2 est alors injecté dans le sous-sol, généralement entre 1 000 mètres et 2 000 mètres de profondeur, dans des zones géologiques adaptées à un stockage de long terme.
Dans le cadre de PlaneTerr, le partenaire Mines Paris PSL pilotera une thèse sur l’introduction des infrastructures relatives au CO2 (capture/transport/stockage) dans les outils de planification.
Sources : Sciences de l’Ingénieur et Le Monde
Le plan « France 2030 », est un plan d’investissement gouvernemental qui vise à développer la compétitivité industrielle et les technologies d’avenir. Il a été lancé en 2021 et se poursuivra sur 5 ans. La moitié de ses 54 milliards d’euros de dotation sont destinés à des acteurs émergents, et l’autre moitié aux actions de décarbonation.
Ce plan est mis en œuvre par l’Agence de la transition écologique (ADEME), l’Agence nationale de la recherche (ANR), la Banque publique d’investissement (Bpifrance) et la Caisse des dépôts et consignations (CDC).
Le projet PlaneTerr a été financé dans le cadre de ce plan, sur la thématique « Technologies Avancées des Systèmes Energétiques » lors de l’appel à projets « Développement de briques technologiques et démonstrateurs pré-industriels pour les systèmes énergétiques » ouvert en 2022. La subvention se monte à 3,4M€, sur un budget total du projet de 12,9M€.